Comment j’ai réussi mon autoédition en deux années

Bon, je l’accorde, ce titre peut paraitre un peu prétentieux. Mais l’important, c’est de bien décrypter les termes choisis. Tu as envie de savoir pourquoi je considère que j’ai réussi mon autoédition en deux années ? Je te raconte tout dans cet article !

Un challenge personnel

Je ne vais pas revenir dans cet article sur les raisons pour lesquelles j’ai choisi l’autoédition, mais je voulais juste insister sur l’importance du challenge personnel. Par définition, l’autoédition, c’est procéder soi-même à la publication de ses ouvrages. Dans ce processus, tu es décisionnaire de tout, responsable de tout. Je parle bien de réussir MON autoédition, parce que je mène cette aventure selon MES termes. Chacun∙e crée un parcours d’autoédition qui lui est propre, selon ses valeurs, ses envies, ses aspirations.

Chaque autoédition est différente parce que chaque personne qui s’autopublie est différente. J’estime que j’ai réussi mon autoédition non en me comparant à d’autres, mais en ayant franchi des étapes que je considère comme importantes dans la publication des mes deux romans Derrière le rideau et Le peintre des Caraïbes.

Les avis des lecteur∙ices comme trophée

Si on peut écrire pour soi, on publie pour être lu. Mon envie première en me lançant dans l’autoédition avec Derrière le rideau, c’était que mon roman rencontre le public le plus large possible. J’avais envie qu’il soit offert, qu’il soit partagé, qu’il soit recommandé. Qu’il circule de main en main et qu’on en parle. Aujourd’hui, je suis heureuse que mes histoires aient touché autant de lecteur·ices.

Ma plus belle récompense, c’est de lire vos chroniques, de recevoir vos avis, d’entendre que vous avez passé un bon moment en compagnie de mes romans. Je suis tellement, mais tellement heureuse que vous appréciez ce voyage dans mon imagination ! 

Un accueil chaleureux des libraires

Ma seconde envie, celle sans doute dont rêve chaque écrivain·e, c’était de voir mes romans en librairie. S’il y a bien un moment enchanteur, c’est celui où on entre dans un point de vente et où l’on découvre ses livres à côté d’auteur·ices qu’on admire. Quel sentiment incroyable !

En autoédition, le défi est d’autant plus difficile à relever qu’il faut surmonter trois difficultés :

  • L’anonymat : comme personne, ou presque, ne te connait, il est peu probable que le.la libraire gagne sa vie grâce à la présence de ton livre dans sa boutique.
  • La mauvaise réputation de l’autoédition : publier un livre est accessible à tout le monde et tous les ouvrages ne présentent pas la même qualité.
  • L’absence de diffuseur/distributeur : des points de vente n’acceptent pas les romans qui ne circulent pas via la chaine classique de diffusion/distribution.

Je suis parvenue à surmonter ces obstacles en convaincant plus de 50 points de vente de placer mes romans dans leurs rayons via un système de dépôt/vente. La qualité de mes livres y est sans doute pour beaucoup. Ajoutez à cela une bonne dose de détermination et le charme a opéré ! 😀

Des opportunités incroyables

La foire du livre de Bruxelles. Non, mais allô quoi ? Moi ? Dédicacer mon roman à la foire du livre de Bruxelles ? Je n’en rêvais même pas, cela me semblait totalement impossible ! Et pourtant, grâce au Service du Livre Luxembourgeois (que je ne remercierai jamais assez), j’ai eu cette incroyable chance. Celle de dédicacer mes histoires en même temps qu’Amélie Nothomb, Mélissa Da Costa, Marie Vareille, Serena Giuliano et d’autres autrices que j’adore. Tu y crois, toi ? Moi non plus. Heureusement, j’ai les photos pour me rappeler que ça a bien existé. Et deux années d’affilée en plus.

Grâce à la même institution, j’ai aussi eu l’opportunité de participer à un programme appelé « auteur en classe » pour rencontrer des élèves, leur parler d’écriture et les aider à avancer dans un projet scolaire d’écriture. Partager ma passion. Transmettre mes connaissances. Parler de ce qui m’anime. De vrais moments de plaisir qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire.

Plus qu’une réussite, la concrétisation d’un rêve

D’un point de vue entrepreneurial, je considère que j’ai « réussi » parce que j’ai récupéré mes frais et j’ai dégagé un peu de bénéfices de la vente de mes romans. C’est important, il ne faut pas négliger cet aspect finances. Comme j’ai répété lors d’un atelier le mois dernier. Vous avez le droit d’être payé pour votre art. Ne sous-estimez pas votre valeur et dans notre société actuelle, elle est aussi financière.

Je dois bien l’avouer, publier un livre, c’est avant tout la concrétisation d’un rêve d’enfant. Je crois qu’il n’y a rien de plus beau que de réaliser un de ses rêves. Grâce à mon audace, au soutien de mes proches et à la confiance de mes lecteur·ices, je vis mon rêve tous les jours. Et ça, c’est un cadeau merveilleux.

N’attends plus pour concrétiser tes rêves !

Ose et lance-toi dans l’autoédition !

Tu as envie que je t'aide à autoéditer ton livre ?

Autoédition ne veut pas dire soloédition ! Si écrire un roman est souvent considéré comme une activité solitaire, je te rassure tout de suite, tu peux très bien t’entourer pour publier toi-même ton livre. Aujourd’hui, j’aide les auteur·ices belges qui ont envie de se lancer dans l’autoédition eux-mêmes (sans plateforme) à concrétiser leur rêve.

Je suis impatiente de discuter de ton projet avec toi !

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