Autoédition ou édition ? Edition ou autoédition ? Que choisir lorsqu’on veut publier un livre ? Si pour certain.es, le choix est évident, pour d’autres, leur coeur balance… J’ai la sensation que certains types de profils sont plus adaptés à l’autoédition que d’autres. Tu hésites ? Je vais t’aider à te décider : si tu remplis ces 4 critères, c’est sans doute que l’autoédition est faite pour toi !

Il ne faut pas se leurrer, lorsque l’on choisit l’autoédition, il y a toute une série d’étapes que l’on réalise forcément soi-même. Les différentes démarches administratives, par exemple, peuvent difficilement être déléguées. Perso, j’adore apprendre et décider, c’est ça qui m’a aussi attiré dans l’autoédition.

En ce qui concerne le graphisme, la mise en page, l’illustration, tout dépend de tes talents et de tes compétences. J’ai vu certaines couvertures réalisées par des auteur.ices qui possèdent aussi un véritable don pour le dessin et c’était canon ! Par contre, si tu es aussi doué.e au Pictionary que moi… Je te conseille de faire appel à un.e pro.

Pour la qualité du manuscrit en lui-même, même si tu es super fort.e en orthographe, en grammaire, syntaxe, etc, je ne peux que t’encourager de passer par une tierce personne. Lorsqu’on écrit, on est tellement dans son texte qu’on n’arrive généralement pas à prendre assez de recul pour traquer toutes les petites erreurs.

Il ne faut pas oublier que dans le terme autoédition, il y a auto. Qui est donc relatif à soi-même. Se lancer dans l’autoédition, c’est souvent assurer sa propre communication, la diffusion et la distribution de ses romans, scruter les prix pour lesquels on pourrait concourir, chercher des chroniqueurs et chroniqueuses avec lesquel.les collaborer, être à l’affût de nouveaux points de vente… Bref, si tu n’aimes QUE écrire et que tout le reste te fait hérisser les poils… Cherche peut-être d’abord une maison d’édition.

La grande joie de l’autoédition, c’est que personne ne va jamais t’interdire de publier ton texte. Tu publieras encore et encore tout ce que tu veux, quand tu le veux ! Pour oser franchir ce cap, il faut avoir avalé une bonne dose de confiance en soi. Comme il n’y a pas particulièrement de personne qui « valide » la qualité de tes écrits, il faut arriver à défendre ton livre soi-même face à une multitude d’autres qui paraissent sur le marché. Il faut convaincre les points de vente de t’exposer sur une table à côté du dernier prix Goncourt. Il faut attirer les chroniqueurs et chroniqueuses. Et puis, surtout, il faut parvenir à ce que les lecteurs et lectrices aient envie d’ouvrir ton roman ! Ce n’est pas une chose facile quand on voit toute la concurrence qui nous entoure… Si tu as beaucoup de mal à croire en toi, en tes histoires, ça va être chaud boulette. Mais ne te tracasse pas, la confiance, ça se travaille et ça s’aquiert ! D’ailleurs pour ça, le meilleure remède, ce sont les compliments des lecteurs et lectrices !

Je le répète souvent, autoédition ne veut pas dire soloédition. Pour réussir à rentabiliser l’investissement effectué dans tes romans, l’une des clés est d’avoir un bon réseau autour de toi. Pose-toi cette question : qui pourrait acheter mes livres ? Qui pourrait en parler autour de lui ou d’elle ? Qui se proposerait pour me donner un coup de main dans la distribution ?

Si tu as plusieurs personnes autour de toi qui te soutiennent et t’encouragent dans ta passion, cela va aussi te booster (toi et ta confiance ! :)).